Histoire
de ma Maison des années 1800 à
aujourd’hui
Carte
de Cassini
détail
du plan napoléonien de 1827
Introduction:
Mes parents, PONTOIZEAU
Lucien et BOUCHET
Lise me donnent cette propriété par acte
passé
devant Me OMONT à St Jean d’Angély le
18 novembre
2004.
La propriété cadastrée D 722
située sur le village de la Richardière, commune
de Varaize, représente :
1ere partie : une maison à un étage avec une
grange attenante en exposition sud.
2eme partie : une ancienne maison à un étage en
ruine
sans toiture avec un bâtiment attenant non clôt et
avec un
toit en tôle
( enlevé en octobre 2004 ) en exposition nord.
Photo 1 :
Façade de la
1ere partie
Photo 2 : Vue
partielle de la 2eme
partie
En novembre 2004
Sur
le cadastre, la
parcelle D 722
en
septembre 2004.
On
y repère le
bâtiment avec le toit en tôle attenant à
la maison en ruine et l’autre partie
au sud.
Le
point A représente
l’endroit de la prise de vue de la photo 2 ci dessus, le
point B celui de la
photo 1.
Dessin
de la partie
nord de la parcelle D 722 en
septembre 2004.
On
y repère le
bâtiment avec le toit en tôle attenant à
la maison en ruine et l’autre partie
au sud.
On
y repère aussi la
maison voisine à gauche parcelle D 723
anciennement
D39
Lors de la demande de permis de construire,
l’adresse de la
propriété avait été
créée : 24
Rue de la Borderie.
Suite à des travaux et des démolitions ( 2004
à
2008 ), la seconde partie de la donation devient un jardin clos sur
toute la surface avec un accès sur la voie publique et une
baie
donnant sur l’arrière de la première
partie.
Dessin
de la partie
nord de la parcelle
D
722
en 2009
Lors des mêmes travaux, la première partie est
dotée d’une nouvelle toiture, d’un
nouveau plancher,
de nouvelles huisseries ainsi qu’un nouveau mur en parpaing
mitoyen à la seconde partie avec création
d’une
baie vitrée en rez-de-chaussée et d’une
fenêtre à l’étage.
La grange attenante de la première partie est
restée telle que.
Après des recherches sur l’historique de la
parcelle D722
j’apprends
que cette dernière était cadastrée
lors du 1er
plan cadastral dit plan napoléonien datant de 1827 pour la
commune de Varaize, comme suit :
1ere partie : maison à étage parcelle D42,
la grange attenante parcelle D42 bis
2eme partie : bâtiment parcelle D40
Les
parcelles D40,
D42 et D42bis
ciblées sur le plan napoléonien de 1827.
Chapitre
I - Historique et
propriétaires successifs depuis la réunion des
différentes parcelles en 1901 :
1972 – 2004 :
mes parents, PONTOIZEAU
Lucien et BOUCHET
Lise
avaient acquis cette propriété par acte
passé le
16 septembre 1972 devant Me COUTURIER à St Jean
d’Angély, du couple POUILLOUX
Roger (
1914 - 1993 ) et MATRAT
Marie ( 1917 - 2000 ), vivant à cette
époque à Saintes.
Les locaux étaient donc vides.
Dans la grange ( D42bis
) mon père a eu un élevage de veaux dans les
années 70, puis servit de garage à
tracteur….
La maison principale ( D42
) servit d’endroit à tout faire : cuisine de
cochons, stockage de grains….
La maison de la 2eme partie ( D40
) tomba en ruine à la fin des années 70 ( toiture
et
plancher écroulés, et une partie de la
façade
écroulée ), le bâtiment attenant
après avoir
accueilli aussi l’élevage de veaux dans les
années
70, perdit sa toiture et son mur donnant sur la voie publique au
début des années 80, il fut couvert en
tôle par la
suite, à partir de cette date il servit de lieu de stockage
pour
de la paille et une remorque.
1954 – 1972 :
le couple POUILLOUX Roger
( 1914 - 1993 ) et MATRAT
Marie ( 1917 - 2000 ) avait acquis la
propriété en 1954 du couple PIET Pierre ( 1887 -
1956 ) et LAURENT
Béatrix ( 1887 - 1978 ),
propriétaire cultivateur du village. Ils ne
vécurent jamais dans les lieux.
La maison principale ( D42
) servit entre autre de buanderie pour la famille voisine les GERVAIS.
La maison de la 2eme partie ( D40
) avait un locataire à titre gratuit un certain BRANDELAIS.
Le bâtiment attenant servit de chai annexe pour le
père du propriétaire POUILLOUX
Arsène
( 1888 - 1970 ) ( nouveau
propriétaire à la Richardière suite au
bombardement du camp militaire et à la destruction de sa
maison
sise au lieu dit la Combe commune de Fontenet le 31 décembre
1943 ).
1921 – 1954 :
LAURENT Béatrix
( 1887 - 1978 ) avait héritée la
propriété de ses parents LAURENT
Etienne (
1852 - 1921 ) et VERNOUX
Marie ( 1855 - 1932 ). Elle y était
née.
Elle épouse PIET
Pierre ( 1887 - 1956 ) en 1925.
Vers 1925 elle avait acquis une autre maison ( D12
) dans le village et après son mariage je pense que la
famille
quitte la propriété pour l’autre
maison,
c’est sans doute dans cette autre maison que VERNOUX Marie meurt
en 1932.
Les divers bâtiments de la propriété
reste sans
occupant mais servent sans doute à plusieurs destinations.
Vers 1878 – 1921 :
LAURENT Etienne
( 1852 - 1921 ) est le propriétaire qui réunira
toutes les parcelles en 1901.
Il obtient dans un premier temps, vers 1878, la maison D42
de son père LAURENT
Jacques ( 1828 - 1901 ). Ce dernier en avait l'usufruit depuis
son veuvage en 1859.
Vers 1890, il achète aux sœurs BOUET la partie D42bis,
je pense qu’il en avait déjà la
jouissance depuis quelques temps.
En dernier lieu, il hérite suite au
décès de son père de la partie D40 en
1901.
La famille de LAURENT
Etienne et de VERNOUX
Marie ( 1855 - 1932 ), déjà parents
d’une petite Alzanie
( née en 1878 chez ses grand parents maternels à
Poursay Garnaud ), vit en D42
des environ de 1878 jusqu’en 1901, sa fille Béatrix y
naît en 1887.
Je pense qu’à partir de 1901-1902, la famille
s’installe dans la maison de D40,
laissant D42
sans habitant pendant plus d’un siècle.
Le bâtiment attenant devait déjà servir
de chai.
Dessin
de la partie nord de la parcelle D
722 avec
l’aspect qu’elle devait avoir depuis au moins
1876
et jusqu’au milieu des années 1970
Chapitre II - Historique et
propriétaires successifs des différentes
parcelles des années 1820 à 1901 :
Pour cet historique contrairement au premier chapitre, je suis parti
de l’origine c’est à dire à
la
création du cadastre en 1827.
1.
LHOMME
François ( 1768 - 1822 ), et son
épouse HILLAIRET
Marie ( 1772 - 1841 ), sont les propriétaires
de cette parcelle, un bâtiment hérité
de HILLAIRET Jean
( 1741 - 1821 ) le père de Marie.
Le couple vit
à Fontenet. Ils s’en séparent vers 1830.
2. Je suppose
qu’à cette date c’est REVEILLAUD Pierre (
1796 - 1885 ) qui achète ce bâtiment,
étant
déjà propriétaire de deux
bâtiments
attenants ( D39 et D42 ). La destination du
bâtiment devait
être déjà à cette
époque un chai.
3. Par la suite, REVEILLAUD Pierre,
donne à sa fille Madeleine
( 1828 - 1859 ) et à son gendre LAURENT
Jacques (
1828 - 1901 ), ce bâtiment sans doute dans les
années 1850. LAURENT
Jacques
fait construire sur une partie du bâtiment une nouvelle
maison en
1876, en forme de rectangle sur 2 étages avec une
façade
donnant sur la voie publique ( voir photo ci dessous ). Le reste du
bâtiment attenant garde sa vocation de chai. La famille de
Jacques s’y installe et laisse à son fils unique LAURENT Etienne (
1852 - 1921 ) l'autre maison ( D42
) en 1878. LAURENT
Jacques meurt en septembre 1901 dans cette maison, sa
seconde épouse Marguerite
Louise dite HETIER y décède un mois
plus tard.
4. LAURENT
Etienne
hérite donc de cette parcelle en 1901. Il
délaisse alors sa maison ( D42
) pour s’installer en famille dans la
maison de son père.
( voir Chapitre I )
1.
En 1827, la veuve de COMBRET
Jean ( 1761 - 1822 ), MITERNE
Marguerite
( vers 1755 - 1831 ), est la propriétaire de ce
bâtiment
et quéreux. A son décès sa seule fille
survivante COMBRET Marie
( 1796 - 1866 ) et son gendre REVEILLAUD
Pierre
( 1796 - 1885 ) héritent de ses biens, alors même
qu’ils vivaient sans doute déjà en
communauté familiale et qu’une donation avait peut
être été faite de son vivant.
2. La famille de REVEILLAUD Pierre (
1796 - 1885 ) vit dans sa maison ( D39
) jusqu’au milieu des années 1850. En effet en
1854, il
fait des travaux dans les 2 maisons avant de faire le partage entre ses
2 filles survivantes Madeleine
( 1828 - 1859 ) et à son époux LAURENT Jacques (
1828 - 1901 ) et Marie
( 1834 - 1860 ) encore célibataire : Madeleine la maison D42
et Marie la
maison D39.
REVEILLAUD Pierre
reste vivre dans la maison D39
après le mariage de sa fille Marie
avec un
angérien GILMAIRE
Charles. Il refait des travaux dans sa maison ( D39
) en 1858. Sans doute y meurt-il en 1885.
3. REVEILLAUD
Madeleine
( 1828 - 1859 ) meurt peu de temps après. Son
époux LAURENT
Jacques
( 1828 - 1901 ) reste vivre dans la maison après un
remariage en
1860. Vers 1878, après avoir fait construire une nouvelle
maison
sur une autre de ses parcelles voisines ( voir ci dessus D40
), dans laquelle il s’installe, il laisse
donc à son fils unique LAURENT
Etienne ( 1852 - 1921 ) la maison ( D42
) que ce dernier avait hérité de sa mère.
4. La famille de LAURENT Etienne et
de VERNOUX Marie
( 1855 - 1932 ), déjà parents d’une
petite Alzanie
( née en 1878 chez ses grand parents maternels à
Poursay Garnaud ) puis d’une autre petite fille Béatrix
née en 1887, vit dans la maison jusqu’en 1901. (
voir Chapitre I )
1.
En 1827, CADUSSEAU
Jacques ( 1781 - 1857 ) et son épouse HILLAIRET Suzanne
( 1770 - 1832 ), sont les propriétaires de cette parcelle,
sans
doute une grange ou une étable avec un petit
bâtiment
attenant. Le couple en avait obtenu la jouissance par donation faite
par les parents de Suzanne,
HILLAIRET Jean ( 1741 - 1821 ) et ROSSIGNOL Marie (
1750 - 1819 ), le 20 octobre 1809 devant Me GIRARD à
Aumagne.
2. La fille du couple CADUSSEAU – HILLAIRET,
Suzanne ( 1814 - 1882 ) et son époux BOUET Joseph
( 1817 - 1898 ) héritent à leur tour du
bâtiment
sans doute aussi par donation avant le décès du
père CADUSSEAU
qui meurt en 1857.
3. Lors du partage des biens du couple BOUET – CADUSSEAU en 1882, leurs deux filles Ursule
( 1843 ) et Justine
( 1844 ) sont co-héritières du bâtiment.
Quelques
années après vers 1890, elles le vendent
à LAURENT
Etienne ( 1852 - 1921 ) qui devait
déjà en avoir la jouissance puisque la famille BOUET
n’habite plus le village depuis la fin des années
1880. En effet, BOUET
Joseph meurt en 1898 à Loulay chez sa fille Justine.
4. En 1901, LAURENT
Etienne (
1852 - 1921 ) fait des modifications sur le bâtiment ( lesquelles
: destruction du petit bâtiment attenant ? modification de la
façade ? réhaussement de la charpente ? ).
( voir Chapitre I )