THEADO
Edgard Marcel
Edgard est
né le 31 janvier 1897 à Varaize, sans doute rue
St Jean.
Il est le
fils aîné de Henri
« Victor » Pépin, forgeron
de 25 ans (né
le 21 février 1871 à St Romans les Melle en
Deux-Sèvres), et de BERTIN Louise «
Victoria » âgée de 23 ans (née le 14 novembre
1873 à Varaize), mariés le 19
novembre 1895 à Varaize.
Edgard reste
plusieurs années fils unique. Durant son enfance, Edgard a encore ses
grands parents : THEADO
Théophile (1841+1911), forgeron et FERRU Marie «
Adèle » (1852+1927), ainsi
que BERTIN Pierre
(1829+1914), cultivateur et COUPRIE
Marguerite (1841+1918).
Lorsqu’il
n’est pas à l’école, il joue
sans doute avec le fils du facteur, RICHARD
Pierre,
son voisin (autre Mort pour la France de Varaize) ou il regarde son
père ou son grand père travaillait à
la forge
…
Puis, en
1904, la famille THEADO
s’agrandit avec Léonce
René, prénommé usuellement
«
Rémy », né le 2 octobre (marié le 30 octobre
1937 à Fontenet avec PERROGON
Adrienne et
décédé le 29 mars 1988 à
Saintes à l’âge de 83 ans).
Edgard a 7
ans …
En ce
milieu de décennie, Edgard
fait sa rentrée scolaire dans la nouvelle école
de la commune.
Deux ans
plus tard, c’est une petite Gladys « Bertha
» qui vient au monde le 16 septembre 1906 (mariée le 30 avril
1927 avec BERTHON Maurice
et décédée le 13 novembre 1963
à Saintes à l’âge de 57 ans).
Les
années passent, nous sommes en 1911, Edgard a grandit, il
vient d’avoir 14 ans …
En
février, le 22, son grand père paternel, Théophile, meurt
chez lui à l’âge de 70 ans.
Quelques
semaines plus tard pour le recensement de population, Edgard est
maintenant apprenti forgeron dans la forge familiale, avec chez ses
parents et avec GAZEAU
Clément (frère des GAZEAU, Morts pour
la France) comme ouvrier.
Peu de
temps après, ses parents donnent naissance à un
autre enfant : Marguerite
Angélina, née le 11 mai (mariée le 28 mars
1931 avec PLAINEAU
Georges et décédée le 25
septembre 1968 à 57 ans).
Les
saisons s’alternent
et … le samedi 1er août 1914, à 5h du
soir, le
tocsin sonne dans toutes les communes de France, c’est
l’annonce de la guerre et de la mobilisation
générale. Dès le lendemain
l’affichage
publique indique à tous les hommes de suivre les
instructions
contenues dans leur livret militaire pour leur incorporation.
Edgard a 17 ans et
demi …
Le 20
décembre de cette même année, le grand
père, BERTIN
Pierre, meurt
à l’âge de 85 ans. Edgard n’a
plus de grand père …
Victoria, la
mère d’Edgard,
âgée de 41 ans est enceinte. Et, le 8 mai
1915, Pascal Guy
Victor vient au monde alors que la guerre fait rage en
Europe (marié
le 25 août 1945 à Aumagne avec DUMONTET Lucienne
et décédé le 5 octobre 1994
à Niort dans
les Deux-Sèvres à l’âge de 79
ans).
Edgard a maintenant
18 ans …
Pour
éviter une
pénurie d’hommes au front, le gouvernement
décide
très tôt d’incorporer les classes
d’âge
par anticipation. Edgard
part donc pour le conseil de révision.
Là,
il est immatriculé sous le n° 840 du centre de
recrutement de La Rochelle. Edgard
déclare être forgeron à Varaize, sous
la toise on
peut lire 1,63m, il est blond foncé aux yeux marrons clairs.
Son
degré d’instruction est de niveau 3 :
possède une
instruction primaire plus développée. Le conseil
de
révision le déclare apte au service.
Edgard,
à quelques jours de ses 19 ans, est incorporé le
8
janvier 1916 à la caserne du 21ème
Régiment
d’Artillerie de Campagne d'Angoulême en Charente.
Il y fait
ses classes pour être canonnier servant et partir au front
mais Edgard
tombe malade. Il entre à l'hôpital mixte
d’Angoulême le 23 octobre, Edgard souffre de
diphtérie et deux semaines plus tard, le 5 novembre, il
s’éteint à seulement 19 ans.
Son
décès est considéré comme
inhérent à sa mobilisation, Edgard obtient donc
la mention de « Mort pour la France ».
©
2014 Frédéric PONTOIZEAU
