BERNARD Ernest Constant
Fils
aîné de Constant,
journalier-cultivateur âgé de 26 ans (né
le 5 février 1869 à Blanzay sur Boutonne et
décédé le 4 octobre 1941 à
St
Pierre de Juillers) et de VAREME
Ernestine âgée de 23 ans (née
le 21
avril
Le couple après leur mariage s’était
installé à
Marennes, où 2 autres fils vont naître
après Ernest :
Vers 1900, la famille BERNARD
repart s’installer près des terres paternelles
à St Séverin
sur Boutonne. Là Ernestine
donne
naissance à 3 autres enfants :
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De nouveau vers 1908, la famille BERNARD
déménage et s’installe sur la
commune de Varaize, aux Borderies. Ernest
a déjà 12 ans, sa fratrie s’agrandit
encore avec :
·
Suzanne née le 14 juin
1909 (mariée le 17
septembre 1927 à St Pierre de Juillers avec DAUNIS
Edmond et décédée le 25 juin
1987 à La Houlette en Charente à l'âge de
78 ans),
·
et enfin, Pierre
Adonis né le 7 mai 1913 (marié
le 24 avril 1948 à Varaize avec GERVAIS
Yvette et décédé le 19
janvier 1990 à St Jean d’Angély
à
l'âge de 76 ans).
Lors
du recensement de population de 1911, Ernest, âgé
de 15 ans et
demi, est ouvrier agricole chez ses parents
métayers aux Borderies.
Les années passent
et nous voilà en 1914 : le
1er août, après la
déclaration de la guerre contre l’Allemagne, le
gouvernement décrète la mobilisation
générale.
Ernest n’a pas encore 19
ans
mais en septembre, il est devant le conseil de révision
où il est inscrit sous
le numéro matricule 374 : là, on apprend
qu’il mesure 1,69m, il est châtain
aux yeux roux. Son degré d’instruction est de
niveau 2 : sait lire et
écrire.
Le conseil de
révision l’ajourne pour faiblesse,
puis il passe de nouveau devant le conseil de révision en
1915, la décision est
l’incorporation pour un service auxiliaire avec le motif
d’un développement
musculaire faible.
Ernest est donc
incorporé le
15 septembre 1915 au 24e Régiment d’Artillerie de
Tarbes en Hautes-Pyrénées. Il
passe en commission de réforme le 25 octobre 1915
à Bordeaux et il est maintenu
en service auxiliaire. Ernest est
alors affecté à la poudrerie de St
Médard en Jalles en Gironde comme canonnier.
Seulement quelques semaines plus tard, le 6 décembre 1915, Ernest, hospitalisé à l’hôpital complémentaire n°18 (Ecole Saint-Genès située 160 rue Saint-Genès, cet hôpital complémentaire disposait de 525 lits), meurt à 11h45, il vient d’avoir 20 ans. Sa maladie est déclarée non imputable à son service, Ernest n'obtiendra pas la mention officiel de Mort pour la France.
Ernest est inhumé dans le cimetière protestant de Bordeaux situé rue Judaïque, dans le caveau des Morts pour la France (tombe n° 50).
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Le
décès d’Ernest
est transcrit le 12 janvier 1916 à Varaize.